Coronavirus : le parcours du feu de l’enseignement à distance

Slasher en période de coronavirus : de la vie patchwork à la vie décousue… 

En cette période de confinement, Salvatore et moi en profitons pour y aller un peu de notre plume également. Si vous connaissez l’un d’entre nous, vous connaissez sans doute l’autre, puisque nous sommes associés dans 2 sociétés et que nous coconstruisons une grande partie des formations que nous donnons (parfois ensemble, d’ailleurs). D’aucuns nous appelleraient même Dupond & Dupont

Comme déjà évoqué dans ce premier paragraphe et à l’image de beaucoup de nos contacts, nous portons plusieurs casquettes professionnelles entre lesquelles nous alternons.  D’abord, nos activités « de bureau » (que nous adaptons en télétravail et à coups de conf/vidéo calls) : comptable-fiscaliste pour Salvatore et consultant en évaluation des compétences et en sécurité pour moi. D’un autre côté, nos activités d’enseignement, tant du côté académique (université et formation chef d’entreprise) que du côté de la formation continue pour adulte.

Cet univers de la formation, nous le vivons même doublement, puisque nous sommes aussi étudiants : Salvatore en Master complémentaire à HEC et moi en Détective Privé à l’IFAPME.

Photo by Tony Wan on Unsplash

Puis vint le Covid-19 et le confinement que nous vivons…
Et nous voilà donc pieds nus sur les charbons ardents de cette grande épreuve du feu qu’est l’enseignement à distance.

Peut-on s’aider ?

Le but de cet article est double : d’une part, témoigner de l’impact du confinement sur nos expériences d’enseignement et d’évaluation, et d’autre part aborder les multiples questions qui nous nous posons sur les implications aussi bien pratiques que pédagogiques d’un passage à l’enseignement à distance du jour au lendemain.

Témoignages

Quand la vie était normale

Contributeurs aux futures générations d’entrepreneurs pour notre Alma Mater

HEC est un environnement complexe puisque l’institution a un de multiples business : formation académique initiale (BAC / MASTER) et continue (MASTER COMPLEMENTAIRE), en restant une faculté particulièrement indépendante du reste de l’université (ce qui comporte son lot d’avantages et d’inconvénients), mais qui organise de nombreux parcours de formation de manière inter-facultaire…

  • Au niveau pédagogique :
    • Nous intervenons dans des ateliers de portfolio, c’est-à-dire des cours qui visent à impliquer particulièrement les étudiants et à développer tant des compétences techniques très spécifiques (hors cursus) que des compétences transversales
    • Les cours sont organisés en présentiels pour une partie de l’intervention, pendant lesquels nous faisons collaborer les étudiants ensemble sur des projets sur des temps très réduits, nous chamboulons les a priori avec des échanges d’expérience challengeant, nous créons un dossier de lecture qui s’enrichit chaque année au fur et à mesure que notre veille progresse. Ce dernier est stocké en ligne et partagé via un PowerPoint qui permet à l’apprenant de ne pas recevoir une masse d’informations difficile à appréhender, mais bien de suivre un cheminement qui renvoie vers des documents via des liens hypertext (les documents étant stockés dans un Google Drive par facilité).
    • Les informations sont toujours synthétisées, parfois par nous, parfois par les étudiants, et ce de manière visuelle au travers de schémas et mind maps.
    • Les évaluations se font sous forme de travaux à domicile qui confrontent les étudiants à leur propre projet (personnel et/ou professionnel), ainsi qu’à celui d’entrepreneurs expérimentés qu’ils rencontrent au travers d’interviews et de panels.
  • Au niveau technologique :
    • Nous utilisons le Learning Management System (LMS) institutionnel, autrefois Claroline, aujourd’hui et depuis quelques années déjà : Moodle. Cette plateforme (ou plutôt « ces plateformes », car il y en une différente pour les cours à horaires décalés) est facultaire, puisqu’au niveau de l’Université c’est vers Blackboard que les enseignants sont orientés.
    • La plateforme nous permet principalement de :
      • Structurer à l’avance le cours
      • Partager des communications et des ressources (veille, photos des schémas réalisés ensemble) aux étudiants
    • Avantages de Moodle : rôdé auprès des étudiants et formateurs depuis longtemps et ce dans pas mal d’institutions
    • Désavantages de Moodle : loin d’être ergonomique et pas de sentiment de construction et d’animation de communauté d’apprenants.
    • Sans outil d’évaluation à notre disposition, nous avons créé des grilles dans des fichiers Excel partagés entre Salvatore et moi, qui nous permettent de noter ensemble les travaux et ce même à l’un de l’autre.

Moteurs pédagogiques pour l’IFAPME

Nous avons une triple relation avec l’IFAPME :

  • Presque 20 ans cumulés en tant que formateurs en formations chef d’entreprise et en alternance.
  • Un marché public de formation continue remporté en 2018 pour lequel Salvatore intervient sur des aspects comptables et fiscaux, tandis que j’interviens sur des formations en informatique
  • Deux marchés publics remportés dans le domaine de l’évaluation : formation des conseillers pédagogiques, relectures des questions par ces derniers dans le but de formaliser des évaluations transversales à l’institution, création d’un questionnaire d’évaluation d’impact de formation et mise à disposition de notre plateforme Docimo d’évaluation en ligne. Ces deux marchés sont terminés et n’ont tristement pas donné de suite.

C’est donc une connaissance assez globale que nous avons du plus gros organisme de formation de la région wallonne.

Photo by Garett Mizunaka on Unsplash
  • Au niveau pédagogique :
    • Pour les cours de gestion, nous centrons tous les cours sur l’interaction avec les participants : la plupart du contenu délivré en classe part du questionnement vers ou depuis les étudiants ; le contenu du cours a été structuré à cet effet.
    • Pour les accompagnements à l’entrepreneuriat, nous travaillons sur base des productions des étudiants que nous coachons individuellement ou en groupe (Project-Based Learning).
    • Pour les cours d’informatique, je mise 100% sur l’inductif : les syllabus sont mis de côté, on rentre dans les outils et en fin de journée on fait le point sur toute la matière qui a été vue (théorie pointée dans le syllabus). Un mail récapitulatif est envoyé par la suite avec des piqûres de rappel théoriques.
    • Les évaluations prennent plusieurs formes en fonction du contenu du cours. De manière générale nous privilégions toujours l’évaluation de niveaux de compétence taxonomiquement plus complexes que la pure connaissance et ce quelque soit la forme de l’examen : QCM, questions ouvertes, travail d’analyse à domicile, rapport, …
  • Au niveau technologique :
    • Il n’y a pas d’outil institutionnalisé. Nous avons été dans le groupe projet pour l’implémentation de Moodle, mais il n’y a pas eu de suite. Du coup, de manière générale, nous travaillons avec l’outil Google Classroom.
    • La plateforme nous permet de :
      • Interagir avec notre communauté d’étudiants
      • Echanger messages et informations (issues des cours ou de notre veille)
      • Organiser la remise de travaux et de devoirs
    • Avantages de Google Classroom : réel sentiment d’animation de communauté, qui croît par ailleurs d’année en année puisque nous ne supprimons pas les anciens étudiants afin qu’ils puissent continuer à profiter de notre veille. Qui plus est, l’outil est directement connecté aux outils Google (Gmail, Drive, Agenda, …) que nous utilisons par ailleurs en privé ou pro.
    • Désavantages de Google Classroom : Les étudiants doivent volontairement s’y inscrire et ce avec une adresse Google et ne permet sans doute pas autant de choses qu’un LMS classique (ce qui permet néanmoins de rester fortement ergonomique…).
    • Pour les supports de cours, nous alternons entre :
      • PowerPoint :
        • Avantages : tout le monde connait, haut niveau de paramétrage, facilement partageable et imprimable
        • Désavantage : souvent perçu comme très classique et ennuyeux
      • Prezi :
        • Avantages : Animation dynamique et interactive qui permet qui fait des liens entre les concepts de manière visuelle et au travers d’un story telling. Qui plus est, accessible avec URL : les étudiants peuvent revivre la matière à distance et à leur rythme. Qui plus est, il permet d’intégrer par défaut pas mal de contenus (vidéos, PDF, URL, …)
        • Désavantages : Demande un certain niveau technique pour l’utiliser (mais ça vient vite) et est assez lourd en termes de ressources mobilisées (lenteur pour tout charger et modifier des grosses présentations) et est très peu confortablement imprimable…

Quand le Corona grippe les rouages

D’abord, l’interdiction de se rassembler, puis un confinement qui se prolonge…

Tous les organismes de formation viennent de se brûler sur la casserole du coronavirus et lâchent tout sur le plan de travail en espérant que ça cicatrisera bien :
Les agendas sont vides : tout est annulé.

Photo by Ashkan Forouzani on Unsplash

Alors on se dit que si ça dure un mois, ça ira, mais que si ça en dure 6 ça va être compliqué. On se demande comment on va finir nos cours, mais ce qui est sûr c’est dans un premier temps ce sont nos petits bouts qui n’ont plus cours… Voilà une contrainte de plus à gérer.

Quand le moteur redémarre doucement en toussotant

Pas de ciel bleu à l’horizon, cette crise sanitaire va se prolonger.

Tous les organismes de formation se retroussent les manches, il y a du pain sur la planche et il faudra bien mettre des poids-chiches dans le couscous.

La nouvelle vie à l’université

Si les directives de l’écoles sont relativement claires envers les enseignants pour les cours « classiques », la situation est différente pour les cours particulièrement interactifs que sont les portfolios. Qui plus est, la communication est presqu’inexistante pour les étudiants en horaires décalés, sans doute car la situation évolue très vite et de manière très complexe, et Salvatore ne sait pas encore à quelle sauce il serai mangé pour son master complémentaire…

Quoi qu’il en soit, voici les adaptations que nous avons ou sommes en train de mettre en œuvre pour les cours que nous donnons :

  • Au niveau pédagogique :
    • Pour l’entrepreneuriat, révision des objectifs, modification des travaux attendus et on aborde la question de la gestion de crise du coronavirus avec les étudiants. Ceux-ci échangeront avec nous par groupes en vidéo-conférences.
    • Pour la fiscalité, nous demandons aux étudiants de préparer par groupe des questions destinées à des personnes ressources, puis c’est nous qui organisons la création de nouveau contenu en interviewant ces conférenciers. Les étudiants sont ensuite amenés à réagir aux vidéos postées via la section commentaires, ainsi qu’à préparer des synthèses critiques.
    • Le fond méthodologique lié à l’évaluation n’est pas ici un problème
  • Au niveau technologique :
    • Nous continuons l’utilisons du LMS
    • Nous utilisons Teams (Skype Entretprises) pour les interviews
    • Nous sommes à dispositions des étudiants via n’importe quel canal (Skype, Teams, Zoom, Hangout, Whatsapp, …) pour les débriefings.
Photo by Jude Beck on Unsplash

Un nouveau paradigme à l’IFAPME

La situation est complexe à l’IFAPME, car certains de nos étudiants doivent juste suivre notre cours sans évaluation, certains doivent encore rendre des travaux, d’autres dépendent de nous pour leur TFE… Et c’est sans parler des formations continues sur qui l’épée de Damoclès plane, ne sachant s’il sera possible ou non de les reporter, et si oui jusqu’à quand (?!), s’il faudra les organiser autrement ou s’il faudra simplement les annuler, générant une perte sèche pour l’institut.

Ci-après, les adaptations que nous avons ou sommes en train de mettre en œuvre pour les cours que nous donnons :

  • Au niveau pédagogique :
    • Nous profitons du confinement pour remettre à jour notre bibliothèque d’images, d’articles et de vidéos glanées ces 5 dernières années, afin de booster notre portefeuille de lectures proposé aux étudiants. Ces articles sont alors triés et organisés dans l’ordre des points-matière de la formation afin de pouvoir les associer au cheminement du contenu.
    • Nous retravaillons les présentations de nos cours afin de les compléter avec les nouvelles ressources et pour enlever toute ambiguïté qui pourrait rester sur différents contenus, puisque nous ne serons pas physiquement là pour les expliquer.
    • A défaut d’interaction directe avec les étudiants, nous nous sommes réparti le cours avec Salvatore et nous allons le donner en voix off sur la présentation, et ce de manière ultra détaillée en faisant des ponts avec les nombreuses ressources mises à jour.
    • Les étudiants seront invités à réagir sur ces vidéos et nous répondrons à toutes leurs questions de manière asynchrone.
    • En ce qui concerne l’évaluation de nos cours, une bonne partie était déjà faite sous forme de travaux à remettre, ce qui facilite fortement la transition. Cependant, pour nos cours plus techniques (comptabilité, finance d’entreprise, introduction à la fiscalité), l’examen ne peut se faire sous-forme de travaux. En tant qu’experts en évaluations dans une vie plus ou moins ancienne (Salvatore) / proche (Sylvain), nous n’avons pas vraiment peur d’attaquer les problématiques docimologiques de l’évaluation en ligne, c’est quelque chose que nous maîtrisons très bien et en possédons d’ailleurs les outils via notre plateforme Docimo. En revanche, nous reviendrons plus loin sur les problèmes liés à l’évaluation à distance.
  • Au niveau technologique :
    • Nous continuons l’utilisation de Google Classroom
    • Les documents sont stockés sur un Google Drive et accessible depuis des URL que nous insérons dans la présentation Prezi revue et corrigée
    • Nous allons utilisés pour la première vois ScreenCast afin de nous enregistrer sur notre présentation.
    • Puis nous stockerons nos vidéos sur Youtube afin de les partager le plus facilement possible.

Questionnements

Toutefois, l’enseignement à distance pose quand même une série de questions, technologiques, d’abord, puis pédagogiques (car dans ce cas c’est bien la pédagogie qui est dépendante de la technologie et non l’inverse…).

Les questions suites à nos actions mises en place

  • Vidéo conférence
    • Quel logiciel de vidéo-conférences recommandez-vous avec énergie à tout le monde ? Et pourquoi ?
  • Podcast
    • Nous avons opté pour Screencast car c’est gratuit et, très franchement, car c’est ce que nous avions en tête… Est-ce, selon vous, le meilleur outil pour s’enregistrer ou recommandez-vous autre chose ? Et pourquoi ?
    • Une fois le podcast ou la conférence Skype enregistrée, encore faut-il la diffuser. Vous avez lu que nous avons opté pour Youtube, car c’est facile et connecté à Prezi et Google Classroom directement… Mais peut-être avez-vous une autre préférence pour diffuser vos contenus vidéos ? Un stockage cloud, des serveurs privés ou encore une plateforme spécifique ? Pourquoi votre choix se porte-t-il sur cet outil ?
  • Plateforme d’apprentissage
    • Côté académique, une solution LMS est souvent mise en place (Moodle, Blackboard, …) et nous vous avons commenté notre expérience avec Classroom. Quelle est votre plateforme d’animation et de diffusion de formations préférée et pourquoi ?
  • Hardware
    • Pour ma part, je n’utilise rien de spécial au niveau caméra, simplement celle caméra de mon portable (et Salvatore regrette que sa Webcam Logitech HD soit sur son PC fixe … au bureau). Au niveau son/micro, nous n’avons rien de spécial non plus, si ce n’est d’avoir investi des casques Bluetooth avec insonorisation des bruits ambiants (Jabra Evolve 75 pour Salvatore et Bose QuietComfort 35II pour moi) : l’investissement en valait vraiment la peine en termes de confort et de la qualité du son et du micro… Reste à voir si ça sera suffisant pour de l’enregistrement vidéo. Et vous, quel matériel utilisez-vous / conseillez-vous ?
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Les questions que posent le cas d’une formation à distance à Prezi

Pour illustrer le propos, voici la réflexion que j’ai eue quand l’IFAPME m’a demandé s’il me semblait possible de donner une formation à Prezi à un groupe de 11 participants via les outils habituels de vidéo-conférence (zoom, Skype, Teams, …) :

  1. La compétence informatique de base des apprenants
    • Si des personnes suivent une formation en informatique, il est réaliste de penser que leur compétence de base n’est pas bonne. N’est-il pas risqué d’organiser une formation à distance en vidéo-conférence avec ce type de public ? Une caméra mal branchée, un micro qui déconne, une réverb’ hauts parleurs + micro, … : tous ces éléments peuvent anéantir une dynamique positive dans une formation.
  2. L’adéquation des outils de vidéo-conférences à une formation de 11 personnes
    • L’expérience des réunions en groupe montre qu’il devient déjà difficile de bien communiquer au-delà de 5 personnes connectées, et ce même si les gens ont une certaine culture NWOW … Alors le risque de brouhaha est extrêmement élevé pour des personnes n’ayant pas cette expérience.
    • Nous qui donnons des formations très participatives (d’autant plus que le modus operandi pour Prezi est inductif), on change complètement de paradigme pour passer de l’animation au format plutôt wébinaire. Sauf que pour un wébinaire, on n’utilise pas des outils des vidéo-conférences, mais bien des outils prévus à cet effet, avec une modération possible des commentaires et questions.
  3. Même en partant du principe que le groupe peut être animé technologiquement, la question de la pédagogie se pose alors
    • Quel outil permet au formateur de voir en simultané 12 écrans ? Si le formateur peut les voir, les autres participants le peuvent-ils aussi ? Si oui, le risque qu’un participant moins motivé ou qui se sent perdu passe d’acteur à spectateur est très très élevé.
    • Comment repérer une personne qui semble perdue ? En classe, on le fait sur base du non-verbal, mais en ligne ? Puis vient l’explication du problème, probablement beaucoup plus difficile à comprendre par écran interposé. Enfin vient le moment la résolution du problème : mais parfois un dessin … enfin … une manip’ vaut mieux qu’un long discours. Faudrait-il que la technologie me permette en plus de prendre le contrôle de tous les ordinateurs connectés en live ? Quel outil utiliser ? Sûrement pas un gratuit en tout cas …

Votre input ?

  • Si l’institution n’a pas investi dans une solution performante, quelle solution de vidéo-conférence utiliser pour des groupes d’une quinzaine de participants quand la solution ? Et pourquoi ?
    > Gardez à l’esprit que si la solution n’est pas institutionnelle, il est préférable qu’elle soit peu coûteuse pour le formateur et gratuite pour l’utilisateur, sinon aucune chance d’adoption…

Les questions relatives à l’évaluation à distance.

N’importe quelle plateforme permet de poser des questions et d’obtenir des réponses… Aucune autre, à notre connaissance, que Docimo, ne permet d’avoir un accompagnement qualité au niveau des processus docimologiques de l’évaluation.

Donc, pour nous, évaluer en ligne n’est pas un problème … mais évaluer à distance, oui ! Car la distance amène de facto une inconnue importante : who is BTK (behind the keybord) ?

On peut vérifier en effet beaucoup de chose :

  • Un log > nous donne la preuve qu’un bon identifiant et un bon mdp sont utilisés, mais par qui ? Qui est BTK ?
  • Une image de la caméra ou de l’écran > c’est le domaine du « proctoring », on peut alors vérifier ce qui se passe sur l’écran et qui est devant la caméra … A notre connaissance, aucun établissement en Belgique ne le fait … Et cela résout-il vraiment la question de qui est BTK ? Pas sûr, des astuces de connexions et de mirroring pourrait être trouvées …
Photo by John Noonan on Unsplash

D’aucuns nous diront qu’on peut aussi tricher en présentiel, avoir des copions, avoir une fausse carte d’étudiant, … Mais nous n’aimons pas répondre à des problèmes par la négative ou en retournant la question … Donc si vous avez des réflexions ou de l’expérience dans ce domaine, nous sommes preneurs !